Le , par Élie Sloïm - Société Temesis
Avertissement : cet article a été publié en 2006. Son contenu n'est peut-être plus d'actualité.
Je vous écris de l’île de la Réunion, où je donne quelques jours de cours auprès d’étudiants en Mastère de l’Université de Saint-Denis. C’est la deuxième fois que je fais le voyage, à ceci près que cette fois-ci, c’est pour seulement quatre jours. Il faut dire qu’avec la prochaine sortie de la nouvelle version d’Opquast (épuisante), des rendez-vous à Bordeaux, des déplacements à venir à Paris, Toulouse et Bayonne, je ne peux absolument pas prendre de temps pour me dorer la pilule ce mois-ci (quoique ces temps-ci, même les insulaires en consomment pas mal aussi).
Evidemment, comme j’adore faire le malin et rendre jaloux mes petits camarades, je ne me suis pas privé de parler de mon voyage autour de moi (on ne se refait pas). J’avais également prévu le maillot de bain, la serviette, et bien sûr la crème anti-moustique, pour parachever la tenue du parfait z’oreille.
Le seul truc que je n’avais vraiment pas anticipé, c’est la météo. Hier, le vent soufflait très fort à Saint-Denis, et il faisait assez frisquet. Je me suis dis, tiens, on m’aurait menti? Mais ce matin, quand j’ai lu le journal de l’île de la Réunion, qui titrait “Premiers flocons”, et “Un vrai temps d’hiver” en deuxième page, je me suis vraiment demandé si je révais.
Et bien si, je ne vous raconte pas de blagues, il a neigé cette nuit au pas de Belle-combe et sur le piton de la Fournaise. Il paraît que ça arrive à peu près tous les trois ans… Pour tout vous dire, je n’avais pas pensé à prendre les Moon Boots dans la valise.
Aujourd’hui, ça souffle toujours un peu, mais je commence à retrouver la douceur à laquelle je m’attendais.
Bon, bref, voilà, les étudiants sont quatorze, l’accueil d’Henri Ralambondrainy et de l’équipe est toujours aussi excellent, je reviens dans deux jours à Bordeaux, pas bronzé, bien fatigué, mais content.