Le , par Olivier Keul - Accessibilité
Avant de devenir consultant qualité et accessibilité web chez Temesis, Arnaud a eu plusieurs vies professionnelles. D’abord musicien professionnel, il a été batteur pour différents groupes et artistes, notamment à Londres, avant de s’orienter vers le web. Cette première vie artistique a façonné la vision du métier qu’il exerce aujourd’hui :
« L’accessibilité numérique, comme la musique, c’est aller vers les gens, les amener quelque part. »
C’est aussi à Londres qu’il découvre le web, au début des années 2000. Une expérience qui fait écho à ses autres passions d’enfance : le dessin et l’informatique. Flash, le logiciel phare de l’époque, lui permet de conjuguer ces trois univers. Son premier site ? Celui de son groupe. D’autres musiciens lui font confiance, les projets s’enchaînent. La marque d’équipement d’enregistrement audio Tascam UK lui confie son site web. La machine est lancée.
De retour en France en 2004, Arnaud poursuit d’abord sa carrière de musicien tout en continuant à basculer vers le web. Concepteur web, développeur front-end et enseignant, il multiplie les casquettes, poussé par sa curiosité et son sens de l’autodidacte. C’est en 2017 qu’Aurélien Lévy, le directeur général de Temesis, lui propose de rejoindre l’agence. À l’époque, Temesis, fondatrice du projet de certification en qualité web Opquast, entame une nouvelle phase en devenant indépendante d’Opquast. Arnaud rejoint alors la nouvelle équipe en tant que troisième membre. L’agence compte aujourd’hui 30 personnes.
Depuis, il partage son expertise entre formations et accompagnement de grands comptes. Une position qui lui permet de sensibiliser des décideurs parfois éloignés des réalités du handicap :
« L’accessibilité numérique, c’est avant tout politique. Mon client final, ce n’est pas une marque ou une entreprise, c’est la personne en situation de handicap qui ne peut pas utiliser un site aujourd’hui mais qui, grâce à notre travail, pourra le faire demain. »
Aujourd’hui, il aborde chaque projet avec la même conviction : l’accessibilité ne peut se réduire à une simple conformité aux normes. Comme en musique, où la maîtrise technique n’est qu’un préalable à l’expression artistique, il faut aller au-delà des référentiels pour créer une expérience véritablement inclusive.
